Le phénix
Tu me manques terriblement. Il y a des jours comme ça où ton silence m’invite à te réinventer dans mon cœur et mon réel. Chaque fois que je te perds, j’interpelle le ciel et je questionne les étoiles. Et je sais que tu es là-bas, pas très loin ni trop près. Je sais que tu combles ma vie et que tu façonnes mon destin. Je sais que je garde la plus belle image de toi bien présente à l’esprit et qu’elle s’offre à mon regard quand je ne te vois plus, quand je ne t’entends plus et que je ne te touche plus. Je ne pourrais jamais lutter contre toi. Tu es bien fort et tu agis sur moi. Je réalise la passion qui me soude à toi, pétrifie mes jours quand tu deviens invisible et que la frayeur de te perdre me noie dans la joie de te savoir toujours là pour moi dans le silence même de ton absence. Heureuse que je suis de t’appartenir et de te savoir à moi derrière toutes les barrières où je t’aperçois tel un phénix inébranlable.
Ton moi … elle, Cannelle.